Je pense que tout le monde sait ce qu'est un vampire ; néanmoins, une piqûre de rappel pour séparer les légendes diverses et variées de notre réalité ne vous fera probablement pas de mal. Alors, qu'est-ce qu'un vampire ? Tout d'abord, sachez que les vampires ne sont pas vivants. Ce sont ce qu'on appelle plus grossièrement des morts-vivants, sauf qu'ils n'ont absolument rien à voir avec les zombies puants et répugnants que vous imaginez à l'emploi de ce terme. Les vampires sont bel et bien morts, mais aussi bel et bien conservés. On ne remarque l'état d'un vampire qu'à sa pâleur, à son absence de respiration, et au contact de sa peau, souvent glacée. Et oui, ils ne sortent que la nuit.

Oui, de sang, exactement comme le racontent les légendes populaires. Les vampires peuvent boire le sang de n'importe quel autre personne, hormis celui d'un autre vampire ; cela n'aurait aucun intérêt, les nutriments leur permettant de rester debout se situant exclusivement dans le sang des êtres vivants. Que ce soit des animorphes, des mutants, ou de simples humains, il existe toujours des personnes ayant un meilleur sang que d'autre. C'est comme les goûts alimentaires, les vampires ont des affinités avec certains sangs plus que d'autre. Et d'une manière générale, s'ils peuvent boire celui des démons, ils le détestent bien généralement, et n'y touchent qu'en dernier recours ; les démons sont des êtres trop étranges pour avoir un sang normal, et celui-ci est bien souvent infect. Mais les mutants et animorphes étant de simples humains dotés de capacités spéciales, cela ne fait aucune différence pour eux.

Là encore, la plupart des croyances se vérifient. Tout d'abord, sachez que naître vampire est impossible. Pour devenir vampire, il faut qu'un membre de l'espèce vous morde, et que vous buviez son sang en retour. Une goutte suffit, et l'humain n'a pas besoin d'être consentant. Il peut même être en train de mourir, voir déjà dans les bras de la Faucheuse. Il est en effet possible à un vampire de transformer un humain mort, mais uniquement dans les 5 minutes suivant sa mort. Après cette transformation, donc, la personne meurt tout d'abord. Durant 24h, tout porte à croire qu'elle ne se réveillera plus jamais, le temps que les transformations fassent leur effet. Puis, exactement 24h après avoir bu le sang du vampire qui l'avait mordue, la victime du buveur de sang reprend conscience, vampire à son tour. Néanmoins, contrairement à beaucoup de croyances, un homme ne perd pas son âme quand il se transforme en vampire. Son désir de tuer et simplement plus fort, de part sa caractéristique à se nourrir désormais du sang des autres. Certains perdent la boule et se laissent envahir par l'envie de tuer, mais d'autres restent raisonnables. Tout dépend des gens et de leur réaction fasse à leur transformation. Il arrive même que des vampires soient répugnés par leur nature, à tel point qu'ils se refusent de boire le sang de n'importe qui. Certains se laissent alors mourir de faim, mais d'autres prennent l'option de se nourrir régulièrement du sang d'une même personne, comme si celle-ci faisait office de donneur. Cependant, ces vampires-là sont en général soumis à un désir de mordre les gens dans la rue un peu plus fort, le donneur ne pouvant offrir son sang assez régulièrement pour que la faim soit totalement comblée. Sachez donc qu'il y a un nombre infini de possibilités quant à la manière dont vous déciderez de jouer et nourrir votre vampire.

Tout d'abord, les vampires étant morts, ils sont considérés comme "immortels". Oui, entre parenthèse. Peut-on parler d'immortalité pour un être n'abritant déjà plus la vie ? Toujours est-ils qu'ils ne changent pas d'apparence à partir du moment de leur transformation, et ce aussi longtemps qu'ils "vivront". Un bébé transformé en vampire restera un bébé. Ils peuvent certes mûrir, mais c'est la seule transformation que leur corps ou leur esprit subira au cours du temps. On a néanmoins l'impression qu'un vampire est plus beau que ce qu'il était à sa mort ; en effet, aux yeux des mortels uniquement - les démons en sont donc exclus, mais l'effet s'applique aussi bien aux humains qu'aux mutants et animorphes - ils apparaissent plus beau, et ce afin de rendre leur chasse plus facile. Ils n'ont pas spécialement un "don d'hypnose", mais lorsqu'on commence à converser avec un vampire, on est en général captivé par sa beauté et ses manières, aussi grossières puissent-elles être. C'est comme ça : les vampires apparaissent exceptionnellement beaux et charmants, même s'ils ne le sont pas. Par ailleurs, être un vampire procure une force et une rapidité hors norme, à peu près égales à celles des animorphes. Ils n'ont néanmoins pas les sens plus affutés, si ce n'est leur odorat ; ils peuvent en effet sentir si la personne en face d'eux est humaine ou démoniaque, et les plus vieux arrivent même à sentir l'odeur animale des animorphes. Ils ne peuvent cependant pas différencier celle des mutants et des humains. Cet odorat leur permet aussi de reconnaître par avance leurs goûts en sang. Ainsi, un vampire pourra sentir à une effluve qu'il n'aimera pas le sang de l'individu, tandis qu'un de ses potes sentira au contraire qu'il va l'adorer. Tout dépend de leurs goûts. Ces goûts sont d'ailleurs dûs au caractère de l'individu ; lorsqu'un vampire mord quelqu'un, il a tendance à ressentir sa personnalité, sans pourtant en avoir les détails. Et si la personnalité de l'individu ne colle pas à celle du vampire, celui-ci détestera en général le sang. Mais si au contraire le vampire et la proie auraient des caractères s'attirant inexplicablement, le breuvage de l'hémoglobine se révèlera alors être un véritable délice... De plus, les vampires ont une capacité de régénération extrêmement rapide, tout comme leurs potes animorphes. Sauf qu'eux ne craignent pas l'argent, contrairement à ces derniers. Quelles que soient leurs plaies - brûlures dues aux flammes mises à part, brûlures d'acide comprises - ils en guérissent très rapidement. Sauf au niveau du coeur. Mais nous verrons ça un peu plus bas.

Niveau inconvénients maintenant. Comme le disent les légendes, les vampires sont sensibles à la lumière du soleil : lorsqu'ils y sont exposés, ils se mettent instantanément à brûler vifs. En effet, ils sont également très sensibles aux flammes, et prennent feu très rapidement. À noter donc : les vampires sont d'excellents combustibles pour votre cheminée. Ensuite, il faut savoir qu'ils ne craignent pas plus l'ail que les humains. Ça pue, c'est tout. C'est jamais agréable de boire le sang de quelqu'un qui a mangé de l'ail, parce que ça doit bien être le seul aliment qui file son goût au sang. Mais sinon, ça ne leur fait absolument rien. Et pour les vampires qui aiment l'ail, c'est même le pied. Comme quoi, hein. Par contre, l'eau bénite leur fait l'effet d'un acide, les brûlant, les faisant souffrir. Et ils en guérissent alors aussi lentement qu'un humain guérirait d'une blessure. Tout comme une brûlure due aux flammes, d'ailleurs. Au niveau des crucifix, oui, ils les craignent. Mais cela ne les blesses pas ; ils s'en tiennent simplement éloignés. Et quoiqu'il arrive, ils ne peuvent pas s'en approcher. N'imaginez pas un instant un vampire donner un coup dans le crucifix pour l'envoyer valdinguer. Néanmoins, plus les vampires sont vieux, moins le crucifix les tiendra éloignés. Ainsi, les vampires nouveaux-nés ne pourront clairement pas s'en approcher, tandis que ceux de plusieurs siècles pourront s'approcher jusqu'à n'être qu'à un mètre, voir un peu moins, de la personne. Pour ces vampires là, ils n'ont aucun mal à surprendre donc la personne et la mordre par derrière, si celle-ci brandit un crucifix avec le bras tendu devant elle. Simple indication, comme ça, au cas où. Reste ensuite le véritable point faible des vampires : le cœur. Enfoncez-leur quelque chose au travers, et ils explosent en un nuage de cendres. Ou sinon, décapitez-les, mais bon, cette technique incite plus aux cauchemars par la suite. Le cœur, donc. Que ce soit n'importe quel objet, tant qu'il est à forme approximativement allongée, capable d'être enfoncé, ça marche. Privilégiez donc l'attaque des vampires à coup de spatules de cuisine plutôt qu'à l'aide d'un bouquin. Ou d'une poêle. Sauf si vous utilisez le manche, ça peut encore passer, mais c'est plus compliqué.

Forcément, vu qu'ils craignent le soleil, ils évitent de vivre la journée avec les autres humains. Alors ils dorment le jour, et vivent la nuit. Dès que le soleil se couche, la ville appartient aux vampires. Ils ouvrent leurs boutiques, pour certains, ou bien la chasse, pour un bon nombre d'entre eux. Et en général, comme ils font les poches de leurs victimes, peu ont de réels soucis d'argent. Et sinon, ils sont comme les humains. Ils possèdent leurs maisons, leurs couples - bien qu'ils ne peuvent avoir d'enfants - et ils vivent. Sauf que lorsqu'ils commandent une pizza, c'est pour la donner au chien et vider le livreur de son sang. C'est à peu près la seule différence.

Sur ce point, c'est assez simple. Les vampires ont toujours été chassés, que ce soit par les mercenaires aujourd'hui classés RED, ou bien par les Hunters. Les vampires sont forcément nuisibles, puisqu'ils se nourrissent du sang des humains. Même ceux qui ont trouvé un donneur, et qui ne boivent que son sang, sont considérés comme des dangers, puisque leur acte met en danger la vie de leur donneur. C'est pour cette raison qu'ils ont toujours été traqués. Personne ne cautionne que certains d'entre eux n'apprécient pas forcément leur condition, et ont même honte de ce qu'ils sont. Non. Pour les gens, les vampires sont des monstres, et ils doivent à tout prix être éliminés, ce qui crée parfois une haine profonde de certains vampires à l'égard des humains. Ceux-ci considèrent les Hommes comme des créatures stupides et inférieures, et n'ont aucun scrupule à massacrer uniquement pour le plaisir. Après, là encore, tout dépend des points de vue. Mais de manière générale, peu de gens aiment les vampires.

Pour faire simple, un animorphe est à la base un être humain. Il vit le jour, comme eux. La seule différence réside dans le fait qu'un Animorphe a, comme le nom de sa race le suggère, la capacité de prendre l'apparence d'un animal. Chaque animal est spécifique d'un animorphe. On ne rencontrera donc jamais deux animorphes prenant l'apparence du même animal. Il existe heureusement assez de races sur terre pour remplir cette condition.

La première transformation d'un animorphe provient généralement durant son enfance ; elle a toujours lieu un soir de pleine lune. La légende des loup-garous, étendue à toutes les espèces animales existantes. Néanmoins, après cette première transformation, et avec l'âge, l'animorphe commence à réussir à se transformer à d'autres moments. Vers l'âge de 15 ans, environ, il réussit à se contrôler suffisamment pour éviter la transformation de pleine lune s'il n'en a pas envie, et également pour se transformer quand il le désire, durant la nuit. À partir de 20 ans, cela devient d'autant plus intéressant qu'en général, à moins d'avoir découvert son don très tard, l'animorphe commence à pouvoir se présenter sous son apparence animale même durant la journée. Ainsi, il choisit totalement le moment de sa transformation à partir de cette période.

La transformation se déroule sur le même modèle que le reste. La première est involontaire, non contrôlée, donc très douloureuse. De plus, la part animale et la part humaine ne se connaissent pas. Il n'y a donc aucune coordination : l'animal prend totalement le dessus, plus aucune trace de conscience n'apparaît chez l'animorphe. Au fur et à mesure du temps et des transformations, les deux parts apprennent à se connaître, et à cohabiter. Plus l'animorphe accepte son don, plus il lui sera facile de s'entendre avec l'autre part de lui-même. Avec cette entente nouvelle s'accompagne le lot d'avantages : homme et bête s'entendent, et décident donc mieux de la transformation. Celle-ci devient moins douloureuse, plus rapide, ou plus lente selon les préférences. De plus, les consciences se mêlent, et l'humain est donc présent dans le corps de l'animal à part égale avec celle-ci. Cette cohésion s'acquiert bien entendu avec l'âge ; vers 20 ans, l'entente avec l'autre conscience est suffisamment bonne pour décider du moment de la transformation, mais au niveau douleur, et part d'humanité dans l'animal, ce n'est toujours pas ça ; la bête reste prépondérante, malgré une conscience humaine rendue alors très peu influente. Par ailleurs, lorsqu'un animorphe prend sa forme animale, disparaissent avec lui les vêtements qui lui collent à la peau (en général, donc, les sous-vêtements, et autres tenues moulantes). Leurs autres habits restent à l'endroit de leur transformation, et lorsqu'ils reprennent apparence humaine, ils ne sont vêtus que des vêtements qui ont disparus avec eux. Personne ne sait de quoi ce phénomène provient, mais c'est comme ça, c'est tout.

Excellente question. On nait animorphe, on ne le devient pas. Et comment ça marche ? Par les gènes, ni plus ni moins. Un animorphe peut l'être si l'un de ses deux parents - voire les deux - l'est également, ou bien si l'un - ou les deux - a un animorphe dans ses ancêtres proches ou lointain. Cependant, les chances pour deux parents humains, avec simplement des animorphes dans leurs ancêtres, d'avoir un enfant doté de ce don sont extrêmement faibles. Mais cela arrive. Idem pour un enfant ayant ses deux parents animorphes : sa probabilité de chances d'en être un est énorme, mais il peut très bien être un humain banal sans aucun don. Tout est une histoire de génétique, et dieu sait à quel point elle réserve parfois des surprises. À noter cependant : il est impossible pour deux parents humains n'ayant aucun antécédents animorphes dans leur famille d'engendrer un enfant doté de ce don.

Commençons par leurs atouts. Tout d'abord, sachez qu'être animorphe ne procure en aucun cas l'immortalité, ni l'invulnérabilité. Par contre, les défenses immunitaires d'un animorphe sont en général 100 à 200 fois plus élevées que celles d'un homme ; ainsi, il ne leur arrive que rarement de tomber malade. Ils ne sont pourtant pas à l'abri des grosses maladies, et d'ailleurs s'ils sont atteints de quelque chose, c'est en général extrêmement mauvais signe : soit leurs défenses sont déjà à moitié bousillées par la maladie, soit celle-ci est suffisamment maligne - cancer ou autre - pour les avoir contournées. Petite note qui pourra vous paraître stupide, mais oui ; les animorphes peuvent porter le SIDA comme les autres humains, et le virus agira sur eux comme sur les autres. Par ailleurs, si leur don ne les rend pas immortels, il leur permet au moins de vivre bien plus vieux que les humains ; un animorphe a une espérance de vie moyenne de cinq siècles. Leur vieillissement est ralenti à partir de l'âge de 20 ans ; ils atteignent une apparence de 45 ans vers 350 ans seulement. De plus, leur force est supérieure à celle des humains normaux, et leurs sens sont également beaucoup plus développés. Cela va néanmoins dans le sens de leur animal ; un loup aura un odorat beaucoup plus développé qu'un insecte, tandis que le toucher de ce dernier sera infiniment plus sensible que celui du loup. Les animorphes possèdent également une rapidité et une précision de gestes supérieures à celle d'un humain lambda, ainsi qu'une faculté de régénération plus rapide.

Au niveau de leurs points faibles maintenant. Étrangement, on retrouve ici l'un des aspects de la légende du loup garou ; en effet, les Animorphes sont sensibles à l'argent. Tout ce qui est armes en argent, ou balles de cette matière, les affaiblit plus que n'importe quelle blessure. Pire même : l'argent agit comme un poison pour eux. Si la balle ou l'arme n'est pas retiré rapidement de la plaie, le poison contenu dans l'argent - nuisible à eux seulement - paralyse leur cœur et leurs autres organes vitaux, les tuant. Les plaies causées par des armes d'argent défient leur régénération, et mettent aussi longtemps à se guérir qu'une plaie lambda pour les humains, voir légèrement plus longtemps. C'est pour cette raison donc qu'il est conseillé de charger son revolver de balles d'argent. Sait-on jamais. La deuxième faiblesse des animorphes réside dans leur nature profonde : en effet, chaque animorphe naît en même temps qu'un autre de leur espèce, ailleurs sur le globe. Ces deux êtres sont alors liés ; ils sont la moitié l'un de l'autre. La nature de leur lien fait qu'ils se retrouveront toujours l'un et l'autre, même involontairement. Néanmoins, cela ne leur est absolument pas bénéfique : la proximité de leur moitié les affaiblit considérablement, abaissant aussi bien leur vitesse de régénération que leurs atouts physiques et leurs défenses immunologiques. Il vaut donc mieux que les moitiés restent éloignées l'une de l'autre (une centaine de mètres suffit pour que les effets soient moindres). À noter que les moitiés ne sont pas forcément les âmes sœurs des animorphes au sens amour ; ils peuvent très bien n'éprouver qu'un amour fraternel très fort, et être amoureux d'une toute autre personne.

La place des animorphes dans la guerre entre les Hunters et les créatures surnaturelles, dont ils font partie ? Les avis sont divers et variés. Néanmoins une chose est certaine : ils préféraient le temps des mercenaires. Eux au moins savaient différencier les Animorphes ne voulant aucun mal aux humains de ceux qui souhaitent leur anéantissement. Désormais, ils se retrouvent traqués par tous les chasseurs de monstres. Charmant. De ce fait, la plupart d'entre eux essaient de se faire le moins possible remarquer, et d'être aussi discret qu'ils peuvent ; ceci explique d'ailleurs le fait qu'ils soient plutôt solitaire, préférant vivre à la compagnie des habitants de la ville au lieu de rester entre eux. Ils sont plutôt pacifistes, dans l'ensemble ; peut-être la part animale en eux qui ne les incite à la violence qu'en cas de nécessité absolue. Il existe néanmoins des exceptions partout, et les animorphes s'en prenant aux humains et aux Hunters sont de plus en plus nombreux. Ils ne veulent pas mourir. Comme tous les êtres de Santa  Mondega. De plus, contrairement aux légendes sur les vampires et les garous, animorphes et buveurs de sang ne se détestent pas. Les animorphes ne sont pas non plus partisans de la place de leurs collègues vampires dans cette guerre, mais ils n'hésiteront pas à les défendre face aux Hunters, comme pour toutes les autres créatures d'ailleurs. Ils se disent pacifistes, mais tiennent tout de même à leur peau. Bien entendu, ces informations sont données à titre indicatif, chacun est libre de faire un animorphe entrant en contradiction avec ce qui a été dit précédemment. Au contraire, cela ne peut qu'être intéressant.

Leur mode de vie est le même que celui des humains normaux et dépourvus de dons. Ils vivent le jour et dorment la nuit, sauf pour ceux qui préfèrent les soirées au quotidien "boulot dodo". Au niveau nourriture, ils sont légèrement influencés par l'animal dont ils prennent la forme ; ainsi, un animorphe prenant l'aspect d'un carnivore appréciera la viande, tandis qu'un herbivore préfèrera une salade composée à un steak saignant, sans pour autant être obligatoirement végétarien ou quoi, cela va de soit. Pour les animorphes d'animaux omnivores, comme les loups, les chiens, et autres, cela ne change rien à leurs habitudes d'alimentation. Par ailleurs, les animorphes sont des êtres extrêmement ouverts, pour la plupart du moins. Ainsi, épouser un(e) vampire, un(e) mutant(e), ou bien même un(e) humain(e) ne leur pose aucun soucis. 

Pour faire simple, un mutant est à la base un être humain. Il a exactement la même manière de vivre, d'interagir, que ce soit le jour ou la nuit, en toutes circonstances. Néanmoins, ils possèdent une petite différence ; chaque mutant est doté d'une capacité surnaturelle, d'une sorte de don. La plupart du temps, ce don est différent pour chaque mutant, mais il arrive que certains se retrouvent avec le même, lorsqu'il s'agit d'un pouvoir plutôt commun. Autrefois, les mutants étaient considérés comme des sorciers, et manipulaient bien plus de choses encore. Aujourd'hui, ils ne contrôlent rien d'autre que leur don. Et c'est déjà bien suffisant.

La première utilisation du don d'un mutant est totalement involontaire, que ce soit pour n'importe lequel d'entre eux. Car jusqu'à cette utilisation, le mutant ignore qu'il en est un. Le pouvoir se manifeste généralement pour la première fois en réaction à un violent sentiment, le plus souvent la peur ou la colère. La maîtrise du don s'effectue au fur et à mesure. Durant les premières années, le mutant ne contrôle pas bien son don, et celui-ci agit à peu près toujours lors d'une émotion forte. Au fur et à mesure, pourtant, le don se stabilise, et le mutant peut l'utiliser de plus en plus facilement, et avec de plus en plus de puissance. Et ce, que ce soit à n'importe quel moment du jour ou de la nuit. Ce qui s'avère assez pratique.

Excellente question. On nait mutant, on ne le devient pas. Et comment ça marche ? Par les gènes, ni plus ni moins. Un mutant peut l'être si l'un de ses deux parents - voire les deux - l'est également, ou bien si l'un - ou les deux - a un mutant dans ses ancêtres proches ou lointain. Cependant, les chances pour deux parents humains, avec simplement des mutants dans leurs ancêtres, d'avoir un enfant doté d'un don, sont extrêmement faibles. Mais cela arrive. Idem pour un enfant ayant ses deux parents mutants : sa probabilité de chances d'en être un est énorme, mais il peut très bien être un humain banal sans aucun don. Tout est une histoire de génétique, et dieu sait à quel point elle réserve parfois des surprises. À noter cependant : à la différence des animorphes, il est possible pour deux parents humains n'ayant aucun antécédents mutants dans leur famille d'engendrer un enfant doté de ce don. En effet, le don des mutants provient d'une mutation génétique. Et si celle-ci a lieu lors de la conception d'un enfant totalement humain, alors celui-ci sera mutant. Attention cependant : c'est un cas extrêmement rare.

Les mutants sont pour cela des créatures étranges. En effet, elles sont entièrement humaines, à l'instar donc des Animorphes, qui se rapprochent juste physiquement et dans leur manière de vivre de cette espèce. Les mutants ont donc les mêmes points faibles que les humains ; il est possible de les tuer de la même manière, leurs plaies ne se régénèrent pas plus vite que la moyenne — hormis bien entendu si leur don est un pouvoir de guérison —, sont aussi sensibles aux maladies que les humains, et vieillissent de la même manière. Ils n'ont donc aucune faiblesse notable de plus que les humains.

Par contre, ils ont tout de même un petit avantage sur eux. Bah oui, ils possèdent un pouvoir, et ça c'est pas négligeable. Ceux qui par exemple possèdent le pouvoir de guérison, comme on en a parlé ci-dessus, auront peut-être la capacité de se régénérer plus vite que leurs congénères. Tout dépendra de la nature de leur don, et de ce qu'ils peuvent en faire. C'est leur seul petit plus sur les êtres humains.

La place des mutants dans la guerre entre les Hunters et les créatures surnaturelles, dont ils font partie ? Les avis sont divers et variés. Néanmoins une chose est certaine : ils préféraient le temps des mercenaires. Eux au moins savaient différencier les mutants ne voulant aucun mal aux humains de ceux qui souhaitent leur anéantissement. Désormais, ils se retrouvent traqués par tous les chasseurs de monstres. Charmant. De ce fait, la plupart d'entre eux essaient de se faire le moins possible remarquer, et d'être aussi discret qu'ils peuvent ; ceci explique en général le fait qu'ils essaient de contrôler le mieux possible leurs dons, afin de ne pas le déclencher n'importe comment, et de ne pas attirer toute la ville à leurs trousses. Ils sont plutôt pacifistes, dans l'ensemble, et vivent une vie quasiment humaine. Il existe néanmoins des exceptions partout, et les mutants s'en prenant aux humains et aux Hunters sont de plus en plus nombreux. Ils ne veulent pas mourir. Comme tous les êtres de Santa  Mondega. Les mutants n'ont pas d'affinités prédéfinies avec les autres races, et chacun pense différemment. Certains essaient d'avoir l'air humains, mais d'autres profitent de leurs dons pour épauler les autres créatures surnaturelles face aux Hunters. Chacun est indépendant. Bien entendu, ces informations sont données à titre indicatif, chacun est libre de faire un mutant entrant en contradiction avec ce qui a été dit précédemment. Au contraire, cela ne peut qu'être intéressant.

Leur mode de vie est le même que celui des humains normaux et dépourvus de dons. Ils vivent le jour et dorment la nuit, sauf pour ceux qui préfèrent les soirées au quotidien "boulot dodo". Les mutants n'ont pour la plupart aucun mal à se mélanger aux autres espèces — surtout aux humains et aux animorphes — et ils vivent le plus normalement possible. Bien entendu, certains choisissent des vies autrement plus sombres et démoniaques. Là encore, cela dépend entièrement de la manière dont vous désirez faire votre personnage. Tous les mutants atypiques sont les bienvenus !

(origines, et tout et tout)

bla bla bla bla bla bla bla bla bla

bla bla bla bla bla bla bla bla bla

bla bla bla bla bla bla bla bla bla

bla bla bla bla bla bla bla bla bla

bla bla bla bla bla bla bla bla bla

(fourbes, ils profitent plus qu'autre chose pour la plupart)

Les Hunters. C'est comme ça qu'on les surnomme. Et ce terme leur va à merveille. Les Hunters sont des humains. De simples êtres humains. Si certains Animorphes, Mutants, ou autres, se mettent à tuer leurs semblables, ça leur fera une belle jambe, mais jamais aucun d'eux ne sera catégorisé comme Hunter. Par définition, un Hunter est un humain. Il ne possède donc aucune capacité spéciale, aucun don, rien qui puisse lui permettre de se trouver supérieur face aux créatures surnaturelles. Et pourtant, ils les traquent. Sans relâche.

Pas que les démons. La plupart des Hunters considèrent que les créatures surnaturelles doivent être éliminées, car elles représentent un danger pour l'humanité. Ils tuent donc tout ce qu'ils découvrent ne pas être humain, sans se poser de questions. Pour la plupart d'entre eux, bien entendu, mais pas tous. La cible majoritaire des Hunters est en général les vampires, ainsi que les démons. La plupart des autres espèces ne se montrent en effet que très peu sous leur véritable jour, et il est donc plus difficile de les traquer. Néanmoins, notez que la mentalité du Hunter sans pitié n'est pas universelle. Certains pourrons en effet trouver des exceptions parmi leurs chasses, et décider de ne pas éliminer certains êtres paranormaux. Comme par exemple ceux qui ont fait parti des R.E.D.n s'ils connaissent leur existence. En général, ceux-là ne représentent pas un grand danger pour l'humanité ; et si c'était le cas, ils sont si étroitement surveillé que ce n'est pas dans le job d'un Hunter de s'en mêler. Ils ont suffisamment à faire avec la vermine surnaturelle qui grouille dans la ville. Bien entendu, toutes ces informations sont données à titre indicatif. Toutes les idées originales de Hunters sont les bienvenues, si vous respectez l'idée générale de leur chasse.

Comme indiqué précédemment, les Hunters sont uniquement humains, ce qui n'est pas nécessairement le cas des R.E.D., qui comptent aussi des mutants et des animorphes dans leurs rangs. Ensuite, les R.E.D. présentent un entraînement organisé et spécifique au combat ; ils ont été formés pour tuer, et sont donc des assassins, tandis que les Hunters, bien que leurs capacités ne soient clairement pas à négliger, n'ont pas été dressé à cela. Les Hunters ont appris sur le tas, et les R.E.D. ont été préparés dans une salle d'entraînement avant. Des assassins organisés pour les uns, des chasseurs indépendants pour les autres. De même, les R.E.D. ont une autre conception de la chasse aux monstres ; tandis que les Hunters seront plutôt impitoyables avec la plupart des créatures, le travail des R.E.D. était de mettre sous contrôle les êtres décrétés comme dangereux, ou bien de les tuer. Les R.E.D. sont des soldats agissant sous des ordres, contrairement aux Hunters qui oeuvrent pour des raisons personnelles ou pour le bien de l'humanité, mais comme bon leur semble de toute manière. Dernier point : les R.E.D. ont désormais interdiction de lutter contre les créatures surnaturelles, pour leur plus grande frustration. Les Hunters, eux, s'en donnent à coeur joie.

Les R.E.D. sont une organisation, qui visait à contrôler ou tuer les individus surnaturels dangereux. Ils ont été créés par une branche de la CIA, de manière totalement incognito. Leur présence n'a jamais été officielle, et les dossiers sur chacun des membres de l'organisation sont conservés dans un lieu secret des archives secrètes de la CIA. Vous comprendrez donc qu'officiellement, les R.E.D. n'ont jamais existé. Mais si personne n'a jamais été sûr de leur existence, les gens ont fini par s'en douter. Les R.E.D. ne sont pas nécessairement humains ; certains d'entre eux le sont, mais des mutants et animorphes ont également été engagés. L'organisation n'a jamais écarté l'option que tous les êtres surnaturels ne soient pas forcément méchants, et ils l'ont bien prouvé en engageant mutants et animorphes. Si quelques rares vampires ou démons furent introduits dans les rangs, les archives secrètes des archives secrètes concernant les R.E.D. n'en ont jamais relevé la trace.

De tous ceux qui, selon les polices spéciales et la CIA, représentaient un danger pour la population civile humaine, et même surnaturelle. Il leur est arrivé de chasser des serial killers avec une manière de procéder ressemblant à des vampires ou des démons, mais leur cible n'est normalement en aucun cas humaine. Ils ne s'occupent que des démons, des vampires, des mutants et des animorphes qui menaçaient la sécurité des êtres humains. Ils en capturaient certains, ceux qu'ils pouvaient tenter de contrôler par le biais de technologies, ou bien de prisons spéciales. Mais la plupart de leurs cibles étaient tuées. Bien que leurs consignes soient purement militaires, et qu'aucun débordement n'a jamais été accepté, ni aucun assassinat de créature innocente, les R.E.D. n'étaient pas parfaits. Ils protégeaient très efficacement la population, mais commettaient parfois certaines erreurs, qui pour la grande majorité des cas provenaient d'encore plus haut, de leur commandement. Ils ne tuaient que ce qu'on leur demandait. Des petits soldats oeuvrant pour le bien.

Ils ont été mis à la retraite, et leur sigle a pris la signification de « Retreated Extremely Dangerous » (Retraités Extrêmement Dangereux). Pourquoi ? Personne ne le sait exactement. Beaucoup supposent que la fusillade ayant eu lieu dans le bar du Tapioca il y a quelques temps de cela maintenant a eu raison de leur unité. En effet, un commando détaché avait été envoyé pour éliminer la plupart des créatures du bar, parmi lesquels étaient censés se cacher le roi et la reine des vampires. Néanmoins, ce piège pour les vampires a tourné au carnage, et des victimes innocentes ont été abattues. A la suite de cela, quelques semaines à peine, leur unité a été dissoute. Les R.E.D. ont toujours pensé que c'était un coup monté contre eux, mais le premier qui parle se fait descendre. Ils n'ont désormais plus droit de prendre en chasse les créatures surnaturelles, et sont étroitement surveillés par la CIA, du fait de leurs capacités physiques spéciales et de leur maîtrise des armes et du combat. Entre de mauvaises mains, ces atouts pourraient devenir dangereux. Néanmoins, les mois se sont écoulés, et les R.E.D. sont pour la plupart en manque de baston. C'est vrai quoi ; du jour au lendemain, on a plus le droit de frapper ceux qui prennent votre voisin, votre petit(e) ami(e) ou vos proches pour des casses-croûte ? Où va le monde. La surveillance sur leur dos s'émousse peu à peu, après que la CIA ait pu constater que les règles étaient suivies à la lettre. Ceux qui avaient tenté d'y désobéir avaient été exécutés ou emprisonnés. Mais maintenant qu'on ne les regarde plus autant qu'avant, il est fort possible que cet état de stagnation ne dure pas éternellement ...

Ce sont quelques petites raisons très simples, en réalité ; les R.E.D. sont surentraînés, même pour ceux ne possédant aucun don. Leur maîtrise des arts martiaux et des armes est étonnement complète et riche, bien que chacun possède sa propre spécialité. Ils ont été formés de manière militaire, et ont donc bien plus de technique que les Hunters, par exemple. Néanmoins, ils ne sont pas forcément plus efficaces sur la longueur, les ordres les ayant également entravés, mais partent avec de plus grandes chances de survie, c'est certain. Ils sont entraînés à réagir en cas d'imprévu, à avoir un plan mais à savoir improviser à côté. Tous sont donc de redoutables combattants ; des assassins de qui il faut se méfier.

En gros et officiellement, non. Personne ne connait leur existence officielle, hormis certains proches des R.E.D., ou bien quelques privilégiés. Mais officiellement, les R.E.D. n'ont jamais existé, pour personne. Cependant, il a été très clair pour la population de Santa Mondega que quelqu'un les protégeait. Et même si ils n'ont jamais eu la confirmation de cette hypothèse, la brutale montée du taux d'agressions étranges et de disparitions suspectes a confirmé leurs hypothèses. Avant que les Hunters n'arrivent, et que les scores de bizarrerie se mettent à exploser les plafonds, il y avait quelqu'un qui protégeait les civils. Et même si ceux-ci s'en méfiaient, ils se demandent si le temps des R.E.D. n'était tout de même pas préférable ...

Tout d'abord, les Hunters sont uniquement humains, ce qui n'est pas nécessairement le cas des R.E.D., qui comptent aussi des mutants et des animorphes dans leurs rangs. Ensuite, les R.E.D. présentent un entraînement organisé et spécifique au combat ; ils ont été formés pour tuer, et sont donc des assassins, tandis que les Hunters, bien que leurs capacités ne soient clairement pas à négliger, n'ont pas été dressé à cela. Les Hunters ont appris sur le tas, et les R.E.D. ont été préparés dans une salle d'entraînement avant. Des assassins organisés pour les uns, des chasseurs indépendants pour les autres. De même, les R.E.D. ont une autre conception de la chasse aux monstres ; tandis que les Hunters seront plutôt impitoyables avec la plupart des créatures, le travail des R.E.D. était de mettre sous contrôle les êtres décrétés comme dangereux, ou bien de les tuer. Les R.E.D. sont des soldats agissant sous des ordres, contrairement aux Hunters qui oeuvrent pour des raisons personnelles ou pour le bien de l'humanité, mais comme bon leur semble de toute manière. Dernier point : les R.E.D. ont désormais interdiction de lutter contre les créatures surnaturelles, pour leur plus grande frustration. Les Hunters, eux, s'en donnent à coeur joie.

A vrai dire, non, pas vraiment. Les humains sont des êtres normaux, lambdas, tel que nous les connaissons. Ils vivent comme nous vivons, ceux de Santa Mondega ne font pas exception. Ils n'ont aucun don, aucune faiblesse particulière. Ils représentent aujourd'hui la plus petite part des habitants de la ville, si on exclut les R.E.D. humains et les Hunters.

Certains oui, d'autres non. Là encore, tout dépend absolument de l'individu. Bien entendu, quelqu'un qui vivrait depuis longtemps à Santa Mondega se douterait forcément de quelque chose. La ville est tout de même plus peuplée de vampires, de démons, d'animorphes et de mutants que d'humains. La plupart des gens arborent des crucifix, et on en vend dans absolument toutes les boutiques. Le port en est même fortement recommandé par tous les marchands, qui ont tendance à en offrir gratuitement aux nouveaux venus et aux touristes s'ils n'arrivent pas à leur vendre. Mais il arrive que des humains refusent de croire aux vampires, ou autres fables. Même lorsqu'on leur met la vérité de leur ville sous les yeux. Chacun a son point de vue, ne vous arrêtez surtout pas à un cliché !