Devil on my shoulder.

Difficile de réussir à cerner quelqu’un d’atypique comme Arsène. Il n’est lui-même pas sûr de savoir ce qu’il est réellement. Entre l’aliénation et l’instabilité, Arsène est un véritable paradoxe ambulant. Quand on le voit, la première chose que l’on pense, c’est qu’il s’agit d’un gros demeuré qui n’a que de la semoule en guise de cerveau. Le genre de mec qui siffle après les filles dans la rue et qui fait le beau pour qu’on le remarque. En réalité, Arsène est loin de tout ça. Il n’est pas du genre à se mélanger à la foule, il préfère la solitude. Le loup solitaire privilégie le silence plutôt que le bourdonnement désagréable d’une pièce pleine de monde. Dès qu’il se trouve avec plusieurs personnes, il s’ennuie, il n’est pas du genre à partir dans de grands débats philosophiques ou encore à s’éclater comme beaucoup de personnes de son âge. Au contraire, s’il veut s’amuser, il sait très bien le faire tout seul. Et sa solitude ne l’a jamais tué. Il en tire néanmoins quelques avantages comme celui qui le pousse à passer son temps à observer les autres dans leurs moindres détails. Il peut réussir à cerner une personne juste en quelques coups d’œil. Le loup solitaire est très renfermé. Vouloir le connaître, c’est réussir à entrer dans son monde, mais rares sont ceux qu’il accueille les bras ouverts. Il n’a jamais eu confiance en qui que ce soit, pas même ses propres parents. Son instinct lui a toujours dit de se méfier de tout, et de tout le monde. Arsène ne sait plus comment s’y prendre avec les autres. Si bien que pour lui, toute notion de famille ou de couple ne signifie rien. Il parle peu, et il reste enfermé sur lui-même. Les seuls moments où il se sent vraiment en confiance sont quand il dessine et travaille sur ses planche de comics, et ceux où – malheureusement – il en vient à prendre ses doses quotidiennes d’héroïne. Il se complait dans cet état second dans lequel il trouve réconfort et inspiration.

Mais même en étant dans son état normal, Arsène est loin d’être idiot et incompétent. Il aime se cultiver, c’est même vital chez lui. On lui reproche d’être trop curieux, mais il n’y peut rien. Il aime également travailler de ses mains. Il n’a pas peur de se tacher et de s’en foutre partout, non. Il ne demande que ça. Son envie d’évasion ne peut être assouvie ; on le retrouve très souvent à gambader dans la forêt – sous forme humaine ou non. Il ne favorise pas son apparence animale à sa forme humaine, même si, après avoir vécu plusieurs années en restant un loup, il lui arrive parfois de vouloir retourner à cet état sauvage. Arsène est resté un peu rude sur les bords. Il n’est pas du genre à se battre, mais quand on le cherche, on le trouve. Il a aussi ses périodes ; il y a des moments où il sera de bonne humeur et où vous aurez la chance de lui arracher une phrase entière avec sujet, verbe, complètement (ce qui relève du miracle) ; et il y en a d’autres où il vous répondra avec un simple grognement. Oui, il est parfois – voire sans cesse – instable. Si vous faites quelque chose qui lui déplaît, ce n’est plus la peine de chercher à lui parler. De même qu’il déteste le contact. Il est du genre à vite se laisser aller par une sorte de paranoïa due à la drogue, alors un simple contact peut le faire partir en vrille totale. Les traces du temps sont visibles sur lui. Arsène a beaucoup de mal à se détacher du passé. Ses nuits sont agitées par des visions d’horreur qui le poursuivent depuis des années, si bien qu’il a fini par ne plus dormir. Il malmène son corps comme personne, et les seuls moments où on peut le voir se reposer, c’est quand son corps dit stop. Il n’est donc pas étonnant de le trouver assoupi n’importe où. Il n’est même plus surpris de se réveiller, à moitié noyé dans un pot de peinture. Tordu et torturé, il ne sait pas s’exprimer autrement que par l’art. Ses toiles reflètent souvent ses états d’esprit, et sont l’expression de ses maux les plus profonds. Son corps aussi est le reflet des années passées à vagabonder. Malgré sa carrure imposante et bien dessinée, il paraît fatigué, abîmé par le temps et les évènements qui se sont acharnés sur lui. Ses cicatrices et ses six tatouages sont les preuves de son vécu singulier.

Mais il ne faut pas croire qu’Arsène n’est qu’un cas social grognon et solitaire. Au contraire, malgré ses défauts, il garde quand même quelques qualités, comme le respect, la loyauté, l’honnêteté et la sincérité. On peut dire que ce sont les quatre valeurs qu’il estime nécessaire dans la vie qu’il mène, aussi agitée soit-elle. Et si l’on veut faire partie de son monde, il faut tout accepter chez lui, pas simplement une partie qui nous arrange.

Mother, I had to go

Regarde-toi, pauvre carcasse vide. Crois-tu pouvoir espérer un quelconque avenir, alors que tu ne sais même pas qui tu es réellement ? Hanté par les regrets. Du sang sur tes mains. Danse macabre. Les morts ne parlent que dans ta tête, ils te murmurent une berceuse au creux de l’oreille ; un chant qui te poursuivra. Funeste destin. Ne pense pas obtenir l’absolution, tu n’as jamais cru en rien. Et on ne pardonne pas l’impardonnable. Parce qu’au final, tu n’es qu’un animal.

Chapitre 1 : You're just a freak like me.

uc.

Where are you ? Here I am !

Avis général sur le contexte actuel. Ici, c'est l'apotéose. Même si au final on ne vous demande rien de bien compliqué. Juste un petit RP, de la taille que vous désirez tant qu'il respecte la longueur minimale imposée par le forum, à savoir 500 mots. Et dans ce RP, qu'est-ce qu'on veut ? L'avis de votre personnage sur tout ce qui se passe, et sur sa vie ici, pardi ! Eclatez-vous, mettez de l'action, bref, faites ce que vous voulez, tant qu'on sait ce que vous pensez de tout ça.

What about you

Bloup. Aloreuh le grand méchant loup (HAHAHA) que je suis déteste son prénom donc appelez-moi Bou. Si vous voulez en savoir plus sur moi, il vous suffit de chercher la définition du mot psychose dans le dictionnaire. Bon, plus sérieusement, je suis – j'espère – une future étudiante en langues, anciennement membre de la grande et merveilleuse famille des Littéraires. Je suis donc un poil allergique aux fautes d'orthographe, mais ne vous en faites pas, je n'ai jamais mangé personne, car ça arrive à tout le monde d'en faire. Au niveau de ma vie, rien à signaler. Je suis une grande fan de comics, ce qui explique pourquoi ça a légèrement déteint sur Arsène. Mon père s'appelle Sherlock Holmes, je suis polyandre, j'aime les méchants bien sadiques, les licornes et le pain d'épice bio. J’ai connu le forum grâce Jillian parce que c'est la meilleure et je la vénère. Et quant au code, c'est : Arsèneleplusbeaudetoutelagalaxy ? Et c'est mon dernier mot.

Ah et, une dernière chose. Je vous aime déjà.